Le maire de Frelighsburg répond aux critiques: le sommet n'est pas exclu

Dans le journal Le Guide du 18 décembre dernier, le maire de Frelighsburg, Monsieur Rhéal Raymond, a enfin fait sa première déclaration publique en répondant aux critiques du projet de pylône de télécommunications sur le Pinacle. Dans sa lettre, il affirme "qu'il n'est pas question de coiffer le mont Pinacle d'un beau grand pylône de télécommunications." Du même souffle, il écrit que "le site n'est pas encore choisi et si un des flancs de la montagne offre des possibilités intéressantes, il est hors de question d'utiliser le sommet du mont Pinacle." Si nous interprétons bien les paroles du maire, le sommet du Pinacle, et encore moins celui du "Petit Pinacle" (aussi important selon nous), ne sont donc pas exclus comme sites éventuels.

Pour justifier l'appui inconditionnel du conseil au projet, le maire Raymond s'inquiète du fait que Frelighsburg devienne "le maillon faible qui ferait briser la chaîne", faisant référence au réseau de 32 sites de la phase I du projet RENIR, qui comprendra éventuellement 98 autres sites en phase II.
Les citoyens de Frelighsburg seront peut-être rassurés d'apprendre que "ce projet n'entraînera aucun déboursé pour les contribuables de la municipalité". Dans un dernier élan d'ouverture, le maire nous fait savoir que le "conseil municipal de Frelighsburg est ouvert à toute proposition concrète visant à trouver un compromis destiné à diminuer la visibilité d'une antenne sans toutefois en modifier son efficacité." N'est il pas étrange que le maire s'inquiète à ce point de l'efficacité d'un pylône de télécommunications, au détriment du paysage unique qui nous entoure? Ne devrait-il pas plutôt s'occuper de l'impact d'un tel projet sur l'environnement de sa municipalité et laisser plutôt les ingénieurs du ministère s'inquiéter de l'efficacité de leur équipement?