La charte du paysage québécois
Si on réfléchit à l'impact qu'aurait la construction (encore hypothétique, bien sûr) d'une tour de téléphonie cellulaire sur une belle montagne comme le mont Pinacle, la destruction du paysage vient sûrement en tête de liste. Mais pourquoi diable devrait-on se passer d'un merveilleux progrès technologique dans le but de simplement conserver une "belle vue"? C'est sûrement ce que des centaines de promoteurs immobiliers, d'ingénieurs et de constructeurs de tout acabit se posent comme question à tous les jours. Comment exprimer de façon rationnelle ce qui nous semble souvent être un sentiment ou une passion difficilement traduisibles en des termes que notre société marchande pourrait comprendre et accepter? Ce grand questionnement m'a amené à découvrir la Charte des paysages québécois, préparé par le Conseil du paysage québécois. Elle contient quatre points majeurs:
- Le paysage est à la fois le résultat et la reconnaissance des occupations successives du territoire.
- Le paysage est source de création et d’expression.
- Le paysage évolue constamment et à des échelles diverses.
- Le paysage est d’intérêt public, de responsabilité individuelle et collective.
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